Les six traits de caractère qu’il faut avoir absolument pour réussir dans la vie ?!
Le professeur Jeffrey Pfeffer, de l’Université de Standford en
Californie, a analysé par le prisme de ses étudiants les clés de la
réussite des plus grands, comme l’ancien président Johnson ou bien
encore Robert Moses, l’urbaniste chargé de la rénovation de New York
entre 1930 et 1970.
Pour Jeffrey Pfeffer, professeur à
l’Université de Standford, en Californie, le président américain Johnson
était un grand homme et un grand travailleur. Pour Jeffrey Pfeffer,
professeur à l’Université de Standford, en Californie, le président
américain Johnson était un grand homme et un grand travailleur. Crédit
Reuters Six. Six traits de caractère, de personnalité qu’a recensé le
professeur Jeffrey Pfeffer. Ces six traits sont pour lui la clé de la
réussite, de la puissance et de la performance, afin d’atteindre le haut
niveau. Mais le professeur n’a pas fait que comparer ce qu’avaient les
“champions” en commun : son analyse s’est également penchée sur le
manque des moins “forts”. Le premier trait concerne l’énergie et
l’endurance physique. En partant de ce postulat, effectivement, il y a
déjà une sélection qui s’effectue. Car tous les individus n’ont pas la
résistance physique d’aligner au minimum dix heures de travail par jour,
et des semaines oscillant entre 60 et 65 heures, minimum. Pour le
professeur Pfeffer, la capacité et la volonté de travailler comme un
acharné a caractérisé bon nombre de personnages puissants. Cette masse
de travail abattu permet de “dépasser” certains individus, pourtant plus
intelligents ou compétents. De plus, cette énergie dépensée dans le
travail va inspirer l’entourage à travailler également plus. Une
émulation par le labeur en somme. Deuxième clé de la réussite, la
concentration/application/attention/perspective. Le focus, en un mot. Le
professeur cite l’exemple d’un étudiant qui a refusé un excellent poste
dans une compagnie pétrolière. La raison ? Son ambition de conquérir le
bureau ovale étant plus forte que tout, travailler dans le pétrole,
l’or noir du XXIe siècle l’aurait grandement compromis. Selon Jeffrey
Pfeffer, les directeurs à succès de grands groupes sont ceux qui ont
concentré leurs efforts de carrière au sein de la même entreprise, ou
d’un nombre restreint. Un peu d’humanité dans ce monde de brute : la
troisième clé du succès repose sur la sensibilité aux autres. Car savoir
ce que les autres veulent aide à mieux communiquer. Mais, il y a un pas
entre savoir ce qu’autrui désire, et ce qu’il obtient. Et le professeur
de Standford le sait bien. La négociation entre alors en compte.
La
quatrième clé réside dans la flexibilité. Et là, cela devient complexe,
voire schizophrène comme le décrit l’auteur de l’article de Business
Insider, qui n’hésite pas à parler de Machiavel. Un subtil dosage
s’avère nécessaire Pour Pfeffer, si la flexibilité peut conférer un
grand pouvoir, elle s’oppose à la fois à la clé numéro 2, ainsi
qu’indirectement à la clé numéro 3. Dans le rapport aux autres, être
flexible peut être compris comme faible, peu ferme par rapport aux
autres…Un subtil dosage de toutes ces clés s’avère donc primordial.
L’avant dernière clé du conflit réside dans la capacité à tolérer les
conflits. Mais il ne faut pas pour autant forcément les fuir. C’est un
peu comme remporter une bataille, ou la guerre…Enfin, la dernière clé à
assembler aux cinq autres, concerne la capacité à maîtriser son ego, à
ravaler parfois sa fierté. Car l’ego peut être un ennemi redoutable. La
conclusion peut être déroutante : s’il faut parfois tracer son chemin en
solitaire, carriériste, il est bon aussi à certains moments de créer
des alliances et des réseaux d’amitié.
Pour Jeffrey Pfeffer, les gens
qui peuvent accéder aux plus hautes charges sont en mesure de modifier
leur comportement en fonction de l’opportunité qui se présente à eux.
Légèrement schizophrène donc. Mais six vous possédez ces six traits de
personnalité, et que vous le souhaitez, vous devriez parvenir à de
grandes carrières.
Source: Atlantico.fr
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